(Article épinglé)
Dépliant d’introduction au VPP
Pour une description détaillée du VPP et du VPP majoré, voir l’article « Le VPP en détail »
INTRODUCTION AU VPP ET AU VPP MAJORÉ
7 réponses à « INTRODUCTION AU VPP ET AU VPP MAJORÉ »
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Notre mode de scrutin actuel présente deux faiblesses :
1 – le risque fréquent de fortes distorsions nombre de votes sur nombre de sièges, favorisant le parti gagnant et défavorisant les partis perdants;
2 – une majorité de votes qui ne comptent pas, ne sont pas directement représentés par un élu|, quand il y a plus que deux partis.
Le principe d’établir un nouveau mode de scrutin a été adopté par le gouvernement en 2020. Faute de changement par la suite depuis, un deuxième principe, celui du lien électeur| – élu|, a été réalisé. Un troisième principe, celui du moindre changement de manière de faire pour l’électeur a été accompli en 2021 par le retrait du projet.
Est-ce que compenser les distorsions indésirables par l’ajout d’un deuxième vote à portée régionale à des listes de candidats| fait en sorte que tout vote comptera ? J’en doute. Pour 80 circonscriptions, les choses restent les mêmes. Pour les 45 autres, je sais pas.
Avec le VPP de Bertrand Lemire, il n’y a plus de distorsion, le poids politique des partis à l’Assemblée nationale est proportionnel au nombre de leurs électeurs| par transfert des votes aux candidats| perdants aux collègues de parti gagnants. Ainsi, tout vote compte à condition d’ajouter un ou deux représentants là où un parti n’aurait pas d’élu|.
L’image ci-dessus expose ce qui serait advenu à l’élection d’octobre 2022 dans la circonscription d’Arthabaska. Le gagnant emporte avec lui à l’Assemblée tout ses votes, 23 447 sur 4 112 821; à cette charge de représentation législative s’ajoute la fraction 1 sur 90, le nombre de collègues gagnants|, des 204 176 votes perdus par la CAQ. Le poids législatif d’Éric Lefebvre aurait été de 25 716 Arthabaskiens| et perdants| ailleurs sur 4 112 821 Québécois|.
Qu’en est-il de la représentation des 21 862 autres sur 45 309 ?
Le PQ qui s’est mérité 3 députés a séduit 4 538 Arthabaskiens|. Ils se les partagent et ça leur en fait chacun 1, 513 parmi les 188 287 des autres circonscriptions à ajouter à ceux de leur circonscription. Ainsi, le poids à l’AN de Pascal Bérubé devient 188 287 plus 20 057, 208 344 sur 4 112 821, soit 5% du poids législatif.
QS, 4 179 votes, 11 élus|, le poids de Gabriel Nadeau-Dubois, 17 283 + 44 654, la part de la cagnotte de parti fait 61 937 sur 4 112 821, soit 1,5 % du poids législatif.
Le PLQ, 1 702 votes, 21 élus|, le poids de Marc Tanguay, 15 336 + 13 398 fait 28 734, soit 0,06 %.
Le PCQ, 530 786 votes, aucun élu|, a eu droit à un représentant|. 530 786 sur 4 112 821 font 12,9 %. J’imagine Éric Duhaime.
Le PVQ, 31 054 votes, aucun élu|, 0,0076, plus que 0,05 %, droit à un représentant|, Alex Tyrrell, j’imagine.
Pour un tableau de chiffres sur une autre circonscription, y’a qu’à demander en commentaire et je vais vous répondre où trouver.
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À titre d’essai et d’exemple, un tableau de la spéculation en ce qui concerne la circonscription de Jean-Lesage.
![](https://waldensuite.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/09/jean-lesage-ref-250506.001-1.jpeg?w=1000" alt="" class="wp-image-12862")
L’image ci-dessous expose ce qui serait à peu près advenu des résultats à l’élection d’octobre 2022 dans la circonscription de Jean-Lesage si le VPP avait été en force. Sous ce mode de scrutin et suites parlementaires, le candidat gagnant emporte avec lui à l’Assemblée tout ses votes, 11 390 pour Jean-Lesage sur 4 112 821; à cette charge de représentation législative s’ajoute la fraction 1 sur 11, le nombre de collègues gagnants|, des 564 815 votes accordés aux collègues perdants|, soit 44 654 points.
La force législative de Sol Zanetti aurait été pour 4 ans de 56 044 points, somme de ses votes et de sa part de la cagnotte acquise par les perdants| ailleurs sur 4 112 821 Québécois| votants|. Il détiendrait 1,36 % de pouvoir, j’écrirais charge, législative plutôt qu’un vote sur 125, soit 0,8 % de charge.
Qu’en est-il de la représentation des 18 764 votes aux autres candidats| sur 30 154 ?
Dans Jean-Lesage la CAQ a gagné 9 426 votes et dans les 35 circonscriptions où elle n’a pas gagné, elle en a obtenu 204 176. Les 90 gagnants| se les partagent et en obtiennent chacun| 2 269 dont 269 du coin de pays Jean-Lesage.
Le PQ qui s’est mérité 3 députés a séduit 3 337 gens de Jean-Lesage. Ils se partagent leurs votes et ça leur en fait chacun 1 112 à ajouter à ceux des 122 autres circonscriptions où le parti a perdu. Ainsi, le poids à l’AN de Pascal Bérubé devient 188 287 plus les 20 057 obtenus en Matane-Matapédia, soit 208 344 sur 4 112 821. Il porterait 5% de la charge législative comme ses deux collègues à quelques poussières près pour faire 15 %.
Le PCQ, 530 786 votes, aucun élu|, aurait droit à un représentant|. 530 786 sur 4 112 821 font 12,9 %. J’imagine Éric Duhaime fort de 12 % de la charge législative.
Le PVQ, 31 054 votes, aucun élu|, 0,076 %, plus que 0,05 %, droit à un représentant|, Alex Tyrrell, j’imagine.
Pour un tableau de chiffres sur une autre circonscription, y’a qu’à demander en commentaire et je vais vous répondre où trouver.
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Correction à mon commentaire du 5 mai.
Le PLQ, 1 702 votes, 21 élus|, le poids de Marc Tanguay, 15 336 + 13 398 fait 28 734, soit 0,06 %.
Il faut lire 0,7 % au lieu de 0,06 %. Mes excuses au PLC.
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Recto du dépliant,
votes perdants : vote à un candidat& qui n’est pas élu&.
votes gagnants : vote à un candidate& qui est élu.
Tout Québécois ; Tout Québécois&
Vous avez sans doute compris que l’éperluette accolée, &, est pour faire épicène, autant femelle que mâle.
Verso,
votants : votants&
Troisième colonne, j’aurais écris parlons gouvernance ou gouverne. Je ne suis pas fort partisan d’une prime au gagnant.
Recto du dépliant,
Troisième colonne, les citoyens& dont le vote n’a pas élu.
Agrandissement,
Votes valides Parti D, 1/N : en 2022 , N = 125. Il y a eu 4 112 851 votes valides, le nombre moyen exigé de votes est de 32 902. Comme le nombre de votes varie de circonscription en circonscription, le nombre de votes exigés devrait aussi varier en proportion.
La figure ne prévoit pas de candidat& indépendant. J’ajouterais deux cases votes valides, indépendant&, une première pour les victorieux, le poids va à la circonscription sans plus sauf si … Une deuxième pour les indépendants& défaits. Ces derniers attribuent les votes qu’ils ont obtenus aux candidats& de leur choix, éventuellement à un candidat& indépendant.
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Cher Robert,
Merci pour tes suggestions. Mais je n’en retiendrai aucune en t’expliquant pourquoi, dans le désordre.
L’esperluette (&)
Je connais ta préoccupation pour « dégenrer » les textes. Toutefois, la langue est une convention collective, donc où le grand nombre détermine l’usage. Or l’esperluette comme signe de genres multiples n’est pas adoptée par un nombre significatif de francophones, n’est-ce pas? L’innovation est peut-être bonne pour dégenrer – j’ai d’ailleurs déjà proposé semblable ajout, un h muet à la fin des noms et adjectifs – mais il faut un engouement pour que ça traverse une société. Ce n’est pas le cas ni avec le h ni avec le &.
L’autre raisons que j’ai de ne pas l’adopter est qu’il existe déjà plusieurs usages courants pour ce même objectif. 1) La vieille règle de grammaire qui dit que le masculin inclut le féminin et que le neutre en français est assumé par le masculin. Ex : les droits de l’Homme, On est tous égaux, Quelqu’un, etc. 2) les parenthèses : les député(e)s. 3) Le point-tiret : les élu∙e∙s. 4) La formulation collective : le personnel de l’usine, la force ouvrière, etc. 5) Les doublons genrés : Madame, Monsieur, bonsoir; l’élue ou l’élu a droit à telle chose. 6) L’utilisation d’épicènes : la personne élue, la présidence. Chaque méthode a ses limites, bien sûr, mais elles sont toutes largement utilisées. En ajouter une septième n’est pas mon combat.Seuil du 1/N des votes valides totaux
Tous les votes de citoyens sont égaux entre eux. Il n’y a aucune autre façon (logique, non arbitraire) de faire varier ce seuil tout en respectant ce principe d’égalité stricte des votes au niveau national. Si tu régionalises le calcul, par exemple pour les Premières Nations, ça implique que tu acceptes une forme de discrimination entre régions. Propose une méthode et je te démontrerai qu’elle discrimine.
Votes perdants, Votes gagnants
Peux-tu me donner un exemple d’interprétation de « votes perdants » qui puisse être différente de « vote à un candidat qui n’est pas élu » ? Ce n’est pas utile d’allonger, au contraire.
Candidats indépendants
Je crois comprendre que tu voudrais que le report des votes perdus pour un indépendant soient versés au parti que choisirait le votant au moyen d’une deuxième case. D’abord ce serait contre l’esprit du VPP puisque tous les reports de votes viennent du premier choix exclusivement. [À la rigueur, on pourrait demander, lors de la mise en candidature du candidat indépendant, sa préférence de parti sur lequel seront versés ses votes en cas de défaite.] Mais offrir à chaque électeur votant en premier choix pour un indépendant, sur quel parti doit aller son vote perdu revient à lui offrir un deuxième choix, comme à une préférentielle, privilège que les autres votants n’ont pas. Ce serait une aberration éthique.
Parlons gouvernance
Bof. La majoration (sujet de cette colonne) a plusieurs attraits, dont celle de rehausser la compétitivité et le sentiment d’appartenance à sa circonscription, pas juste pour faciliter la gouverne. C’est quand même entièrement lié au mode de scrutin proposé.
Voilà donc, cher Robert, pourquoi je passe cette fois-ci.
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J’écrivais ça pour avoir le plaisir de te lire. Essentiellement, je trouve du meilleur au dépliant à chaque fois que je reviens le lire.
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[…] Lien menant à Introduction au VPP et au VPP majoré de Bertrand Lemire. […]
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POUR LE VPP 
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